EDITO DE Bel Lauretta TENE : A LA RENCONTRE DES LEADERS


EDITO DE Bel Lauretta TENE : A LA RENCONTRE DES LEADERS
@dirigeantes
  • 14 Septembre 2021

Le Vendredi 10 Septembre, sur invitation d’ Anne-Jeanice BIPOKI, Directrice  Générale de  INSPIRE INDUSTRY AND TECHNOLOGY, que j’avais rencontrée sur Linkedin et interviewée ,  j’ai participé à une rencontre sur le thème « Penser comme un leader ».

D’ailleurs, je vous invite à suivre son interview en cliquant sur ce lien https://fb.watch/80pzpSNx-H/ .

Ce fut un réel plaisir dans la mesure où nous sommes passées du virtuel au réel. Nous nous sommes connues sur Linkedin et c’était une grande joie de se retrouver.

Il y avait deux panélistes :Carole EPEE, Directrice Générale de Willis Towers Watson et Ernest POUHE, Directeur Général de ASCA.

Deux jeunes dirigeants aux parcours exceptionnels.

Carole EPEE avec un parcours atypique et Ernest POUHE, le plus jeune des deux avec un parcours de financier.

Très vite la question du recrutement a été mis sur la table.

 Ernest POUHE,  a été débauché de Société Générale  où il travaillait.

Carole à son tour est passée par un processus normal de recrutement.

Quelques conseils à retenir en ce qui concerne le recrutement : «  on recrute toujours un potentiel. Lorsqu’on est jeune, il faut apprendre, faire preuve d’humilité et de patience. »

Lors de cette rencontre, la question de la communication a été également abordée.

Quel est le style de communication de ces deux Directeurs ?

Les deux prônent la communication de proximité.

Pour ces derniers, c’est un style de communication très efficace.

D’ailleurs les deux ont toujours leurs portes ouvertes sauf en cas de réunion.

Cela m’a fait immédiatement pensé à un Directeur avec lequel j’ai eu à travailler qui me disait toujours, « Bel ma porte, je la laisse toujours ouverte ». Ce qui montrait son ouverture à tout le monde sans distinction.

Les deux panelistes ont poursuivi en soulignant qu’il faut savoir également communiquer avec ses équipes.

Pour Ernest POUHE qui pratique souvent l’évaluation à mi-parcours, avant d’arriver à l’attente des objectifs, il faut des procès et des moyens.

Lorsque vos collaborateurs se sentent associer à la fixation des objectifs, ils peuvent faire plus.

D’ailleurs, j’ai retenu un conseil du Directeur de ASCA, « une préparation difficile a pour résultat une guerre facile ».

Pour Carole EPEE, « le manager doit être extrêmement vigilant avec soi-même. Il faut être capable de faire son analyse SWOT. Il faut identifier ses forces ainsi que ses axes d’amélioration. Il faut toujours aller prendre la température de ses collaborateurs. Il faut être sur le terrain. »

Dans la phase questions/réponses, les panélistes ont abordé la question de leadership.

D’ailleurs je n’ai pas hésité moi qui m’intéresse aux questions de leadership, de management et d’autonomisation de la femme, de poser aux panélistes la question sur la différence entre un manager et un leader et ce qu’il pensait du leadership féminin.

A cette question, nous avons eu l’intervention de la Directrice des Ressources Humaines de DHL Cameroun, Alice Fernanda MOUKONDO : « le leader inspire par contre le manager est plus une position hiérarchique. On peut être un manager sans être un leader. Le leader est dans une position d’influence. »

Carole EPEE n’a pas hésité de rebondir sur la question du leadership féminin. Elle qui qui a au sein de Willis Towers Watson le réseau des amazones.

La question de la conciliation vie privée et vie professionnelle, de bonheur au travail ont été également posées aux panelistes.

Les deux panélistes nous ont partagés leurs politiques en la matière.

Chez ASCA, c’est vrai que son Directeur Général a précisé le nombre de salariés qui lui permet d’avoir une marge de manœuvre, il a l’habitude de célébrer les anniversaires de ses collaborateurs. Un budget y est même alloué.

D’ailleurs, il a une Chief Happiness Officer (Responsable du Bonheur au travail) qui s’occupe du bonheur du personnel et qui était présente à la rencontre.

Terme apparu pour la première fois  dans la Silicon Valley plus précisément au sein de Google, le Chief Happiness Officer (CHO) a pour rôle de mettre en place une politique qui puisse rechercher et rendre heureux le personnel. C’est d’ailleurs l’ingénieur américain Chade Meng Tan qui changera de poste et basculera en CHO.

Cela me fait penser à la discussion que j’ai eue avec le Directeur Général de ADVANS Cameroun, Cyril BELLAMY qui a aussi une Chief Happiness Officer.

Chez Willis Towers Watson il n’ y a pas encore de CHO et vu l’effectif de l’entreprise, un budget n’est pas alloué pour les anniversaires. Par contre, il y a un système qui permet aux salariés de cotiser.  C’est un système instauré pour encourager le bilinguisme. En effet, chaque salarié qui comment une faute en anglais met une pièce dans la caisse. Cette caisse est vidée chaque vendredi. Ce qui permet à la Directrice Générale y compris le personnel de passer de bon moment.

Comme me disait Bettina GUEMTO, Directrice Générale de BUETUEC, le réseautage vaut plus que l’argent.

C’était un moment d’apprentissage et aussi de réseautage.

Merci pour l’opportunité Anne-Jeanice.


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