LE 8 MARS, PUBLIONS LES CHIFFRES


LE 8 MARS, PUBLIONS LES CHIFFRES
@Dirigeantes, leadership au féminin
  • 07 Mars 2025


Selon la Banque mondiale, le taux d’activité des femmes en Afrique est de 36%, le plus bas au monde, contre 57% pour les hommes. 

Les femmes en Afrique représentent plus de 50% de la population du continent mais ne génèrent que près 33% de son PIB malheureusement.

Les progrès en matière de parité hommes-femmes varient évidemment selon les régions et les pays en Afrique.  Seulement, des millions de femmes africaines sont encore trop exclues des circuits économiques à cause de plusieurs freins. Ce qui est un gros manque à gagner pour l’Afrique. C’est le cas pour les autres continents.

Le baromètre sur « les enjeux et défis de la féminisation des postes dans les entreprises et institutions » réalisé par le Cabinet Afrique RSE Congo en collaboration avec le média Dirigeantes, leadership au féminin a mis en exergue plusieurs freins ainsi que des mesures pour permettre l’accès des femmes à des postes de décisions et de responsabilités.

Le rendu de cette étude a été présenté le 1er Mars lors de la 13ème édition du Dîner Débat Des Dirigeantes (4D) que nous avons organisé à Brazzaville.

Il sied de rappeler que nous avons pris la décision lors de nos différentes rencontres que ce soit pour le cabinet Afrique RSE Congo ou les rencontres organisées par le média Dirigeantes, leadership au féminin de présenter des baromètres.  Comme on dit souvent « ce qui ne se chiffre pas ne compte pas ». Les bonnes décisions se prennent sur la base des données chiffrées. C’est dans cette optique que nous avons décidé de réaliser cette étude sur « les enjeux et défis de la féminisation dans les entreprises et les institutions » et de présenter les résultats de cette enquête lors de la 13ème édition du Dîner Débat Des Dirigeantes (4D) que nous avons organisée à Brazzaville.

Les résultats de cette étude révèlent plusieurs freins à la féminisation des postes. On note par ordre prioritaire les freins suivants :

1.    Le difficile équilibre vie privée et vie professionnelle,

2.    L’absence de formation et d’accompagnement des femmes en matière de leadership,

3.    L’absence de politique de féminisation,

4.    Le manque d’ambitions des femmes pour l’accès à des postes de décisions,

5.    Le manque de confiance en soi,

6.    L’absence de quotas pour les femmes dans les instances de décision,

7.    Le harcèlement sexuel et moral

Comme je l’ai dit plus haut « ce qui ne se chiffre pas ne compte pas ». 

Le premier défi dont on  fait face c’est le manque de données chiffrées. Sans données chiffrées même sur la question de la féminisation, il est difficile de dresser un état des lieux et de prendre les décisions qui s’imposent.

Et vous conviendrez avec moi, qu’il n’y a pas de banques de données disponibles surtout en Afrique. Il n’y a pas de statistiques publiées sur la question de la féminisation. Il n’y a pas de structures dédiées pour suivre et publier ces chiffres.

Ce message que j’adresse a pour but d’interpeller tous les acteurs mais surtout les femmes à exiger les chiffres à tous les niveaux : Gouvernement, Senats, Assemblées Nationales, Patronats, entreprises, …

Lorsqu’on aura les chiffres, cela poussera à plus d’actions sérieuses, de décisions en faveur des femmes. Sans chiffres, on n’y peut rien et on navigue à vue avec des discours vagues.

8 Mars, journée de réflexions et de bilans et non de fêtes.

Bel Lauretta TENE,

Co-fondatrice du média Dirigeantes, leadership au féminin,

Associée et Directrice Générale du Cabinet Afrique RSE Congo,

Auteure du livre du livre « le leadership défini par 100 dirigeantes africaines, américaines et européennes ».


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