Emmanuelle Wargon officiellement nommée à la tête du régulateur de l'énergie


Emmanuelle Wargon officiellement nommée à la tête du régulateur de l'énergie
@La Tribune
  • 17 Août 2022

Secrétaire d'État à l'Écologie puis ministre du Logement, elle remplace Jean-François Carenco, devenu ministre délégué aux Outre-mer.

L'ancienne ministre Emmanuelle Wargon a été formellement nommée à la tête de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) par le président Emmanuel Macron, selon un décret paru mercredi, l'opposition d'une majorité de parlementaires ayant été insuffisante pour bloquer cette nomination.

«Par décret du Président de la République en date du 16 août 2022, Mme Emmanuelle Wargon est nommée présidente de la Commission de régulation de l'énergie», indique le bref texte paru au Journal officiel.

43 voix pour et 48 contre à l'Assemblée

Emmanuelle Wargon avait été proposée en juillet par l'Élysée pour présider la CRE, l'autorité indépendante chargée de garantir le bon fonctionnement des marchés français de l'énergie «au bénéfice du consommateur», une mission d'autant plus importante avec la crise sur les marchés internationaux. C'est cette commission qui propose les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité en France. Elle est nommée «pour un mandat de six ans non-renouvelable», précise la CRE dans un communiqué. Emmanuelle Wargon remplace Jean-François Carenco, devenu ministre délégué aux Outre-mer.

Les parlementaires s'étaient début août majoritairement exprimés contre son arrivée à la tête du régulateur de l'énergie, mais n'avaient pas réuni la majorité qualifiée nécessaire pour faire capoter cette nomination souhaitée par l'Élysée. Emmanuelle Wargon avait recueilli au total 43 voix pour et 48 contre sa nomination au sein des deux chambres. Selon la Constitution, les parlementaires doivent toutefois réunir «au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés» pour s'opposer à une nomination proposée par le président.

Emmanuelle Wargon, 51 ans, a été pendant le dernier quinquennat secrétaire d'État à l'Écologie (2018-2020), puis ministre du Logement (2020-2022). Candidate aux législatives dans le Val-de-Marne en juin, elle avait été battue au premier tour. Lors de ses auditions devant les parlementaires, elle les a assurés de son indépendance. «Cette nomination m'honore et me conduit à tourner la page de la politique. Conformément à l'engagement pris pendant les auditions parlementaires, j'exercerai mon mandat en toute indépendance, au service des Français», a-t-elle déclaré, citée dans le communiqué de la CRE.

 

Source : AFP


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