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Comme me le disait Monsieur Philémon MALONGA, Directeur Général de l’école BIZZI au Congo Brazzaville, il n’y a que deux choix capitaux dans la vie : le choix de son conjoint ou sa conjointe et le choix du métier qu’on doit exercer car ces deux choix sont déterminants pour le reste de la vie.
Lorsque ton travail est ta passion, tu peux y passer des heures et des heures sans t’en rendre compte et cela procure du plaisir et de l’épanouissement.
Mais lorsque ton travail est un boulet, même se lever le matin devient pénible et cela t’affecte.
Imaginez un seul instant passez le reste de votre vie à faire ce que vous n’aimez pas ni ne vous passionne. Je ne te le souhaite pas.
Que ton travail ne soit pas un boulet mais une passion.
En ce jour marquant la journée internationale de la fête du travail, j’ai également une pensée pour toutes les femmes au foyer.
Bien que votre travail ne soit pas comptabilisé, vous faites du très bon travail et vous êtes des HEROINES.
Comme me le rappelait Isabelle DELCROIX NAULAIS, Fondatrice et Directrice de LIDUP que j’ai interviewée le 26 Avril, le verbe manager vient du mot ménagère.
Cela démontre à quel point vous êtes des piliers de la famille. La société, l’entreprise est à l’image de la maison que vous gérer d’où le terme « Management » puisé de votre quotidien.
RESPECT et BRAVO à toutes les femmes au foyer.
D’ailleurs votre charge du travail a encore augmenté durant la crise du Covid 19. De nombreuses femmes font état d'une forte anxiété et d'une fatigue importante depuis le début de la crise sanitaire.
Selon un sondage Kantar pour la fondation des Femmes, réalisé en Février 2021, 66% des femmes femmes se sentent « anxieuses » début de la crise, contre 55% des hommes. Et en ce qui concerne la fatigue, elles sont 40% à se déclarer "surmenées", contre 35% des hommes.
Et si est seulement si les hommes pouvaient davantage s’impliquer dans les tâches ménagères ?
J’en parlais avec Hoby Olive Fabienne RAKOTOSOA, Fondatrice et Co-manager chez DAGO’S CORP que j’ai eu la chance d’interviewer le 28 Avril qui partageait son témoignage.
Sans hésiter Hoby Olive Fabienne RAKOTOSOA a fait le témoignage de son mari avec qui elle co-dirige l’entreprise mais cela ne s’arrête pas là, cette gestion est la même dans leur foyer. Les tâches ménagères sont partagées.
Il existe désormais plusieurs couples qui l’on compris.
On a vu le cas du couple ZEZE en Côte d’Ivoire.
Dans mon propre cas, je me fais aider par mon charmant époux.
C’est l’occasion à travers ces lignes de lui dire MERCI.
Vivement qu’il y ait une montée des hommes capables de soutenir leurs épouses et contribuer à leur épanouissement.
Ma pensée va aussi à l’endroit de toutes les femmes qui subissent le harcèlement en milieu professionnel.
Seules, il est difficile de s’en sortir. Il faut des mécanismes qui dénoncent cette pratique.
Pourtant en Juin 2019, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) signait une convention et reconnaissait le harcèlement en milieu professionnel comme une violence faite à l’Homme.
En Europe plusieurs initiatives ont été mises sur pied pour faire face à cette pratique.
Des associations ont vu le jour et luttent au quotidien contre ce phénomène.
En Afrique, combien d’entreprises ont pris des initiatives dans ce sens ? Elles ne sont pas nombreuses.
Encore bravo à l’entreprise CHOCOCAM au Cameroun qui a une ligne verte pour lutter contre ce phénomène.
Vivement que les autres emboîtent le pas.
Bravo au Gabon qui vient de lancer une ligne verte pour lutter contre les violences faites aux femmes.
C’est d’ailleurs sur sa page Facebook que le Président Ali BONGO annonçait qu’il existe désormais un numéro téléphonique gratuit, anonyme et confidentiel, accessible à tous, le 1404, pour dénoncer les violences ainsi qu’un site internet, www.gabon-egalite.com, pour informer et sensibiliser sur l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.
Pendant que ce fléau prend de l’ampleur, certains pays, certaines entreprises cautionnent et se font passer pour des spectateurs.
Il est temps d’agir car cela freine l’épanouissement des femmes en milieu professionnel.
C’est aussi pour moi l’occasion d’interpeller les femmes à se présenter aux élections professionnelles.
Combien de femmes sont des syndicalistes ? des déléguées du personnel ? des représentes syndicales ?
Seule une femme est mieux placée pour comprendre et défendre une femme.
Si nous voulons que les choses changent, il faut donc plus d’implication des femmes dans les sphères de décisions.
Je terminerai mon analyse par le TELETRAVAIL en Afrique.
Pendant la crise sanitaire, plusieurs entreprises africaines ont optées pour le télétravail.
Le constat fort et amer qu’il faut faire, après plus d’une année de crise sanitaire, aucun code du travail n’a été revisé en prenant en compte cette nouvelle forme de travail alors qu’elle fait désormais partie de notre quotidien.
Comment peut-on opter pour le télétravail si aucune disposition juridique n’en parle.
Puisque le télétravail fait partie de notre quotidien, il faut donc penser à protéger l’employeur mais également les employé.es.
Il faut donc se poser les bonnes et vraies questions : quelles sont les conditions de réussite du télétravail ?
Entre les coupures d’électricité, le faible débit d’internet, comment peut-on réussir le télétravail en Afrique ?
Pensons-y !
Comme le disait Bernard DADIE, le travail assure l’indépendance.
Alors je vous souhaite une très bonne fête de travail à toutes et à tous.