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Les femmes peinent encore à se faire une place dans l’industrie des technologies de l’information. PwC livre ses recommandations pour mieux faire.
Les femmes sont sous-représentées dans les entreprises actives dans les technologies de l’information (IT). Mais une minorité se hisse au sommet, rapporte dans l’édition 2020 de son « Women in Work Index » la firme PwC.
La société d’audit constate ainsi que la France a la part la plus élevée de femmes dans les conseils d’administration de grands groupes des technologies, des médias et des télécommunications (TMT) du G7* (38% dans l’Hexagone, contre 23% en moyenne).
Mais la France, comme ses partenaires commerciaux, peut mieux faire.
Au sein des économies du Groupe des 7, les femmes représentent actuellement moins de 30% des effectifs de l’IT. Par ailleurs, les rémunérations des femmes sont en moyenne inférieures de 18% à celles des hommes dans ces professions parmi les mieux rémunérées.
Pour avancer, PwC fait quatre recommandations à l’attention de grandes entreprises :
1. Promouvoir et soutenir la formation des filles dans les STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).
2. Proposer des offres d’emploi « neutres » concernant le genre et
travailler avec des équipes de recrutement mixtes (femmes/hommes).
3. Favoriser une culture de travail inclusive avec mentorat et
réseautage pour soutenir le personnel féminin existant et attirer de
nouveaux talents féminins.
4. Fournir aux femmes de la Tech des opportunités de développement de carrière.
« Gouvernements, formateurs et employeurs ont tous un rôle à jouer pour améliorer la situation des femmes au travail », dans l’IT en particulier, a indiqué dans son rapport PwC.
La multinationale, qui fait partie des « quatre grands » (Big Four) de l’audit financier – avec Deloitte, EY et KPMG -, dit elle-même travailler sur ces enjeux.
*Groupe des 7 : Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni.
Source : Silicon