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Ségolène Royal s'est déclarée prête mercredi auprès de l'AFP «à mener la bataille» pour «une gauche rassemblée» lors de la prochaine présidentielle de 2022, en mettant en avant son «expérience» et son «identité écologiste».
«Si je peux être utile et si la gauche a la capacité de se rassembler, je mènerai cette bataille», affirme Mme Royal, ex-candidate PS à la présidentielle de 2007 et première femme à accéder au second tour, qu'elle a perdu face à Nicolas Sarkozy. Selon elle, «le bon signal des municipales, c'est que l'écologie s'ancre à gauche. Les écologistes connaissent mon travail, je suis une candidate difficilement dénonçable par eux».
Plusieurs fois ministre de l'Environnement ou de l'Ecologie (des gouvernements Bérégovoy puis Valls et Cazeneuve), Mme Royal, 66 ans, insiste sur le travail effectué par elle à la région Poitou-Charentes, qu'elle a dirigée de 2004 à 2014, «avec les socialistes, les écologistes, les centristes». «J'ai démontré que ça pouvait fonctionner», dit-elle.
«On nous annonce comme un fait incontournable le face-à-face Macron/Le Pen au second tour en 2022. Ce n'est pas possible de ne pas bouger! Le vote barrage ne fonctionne plus. Je ne veux pas voir arriver Marine Le Pen première présidente de la République et me dire à ce moment-là que je n'aurais rien fait pour empêcher ça», explique-t-elle. Mais «je ne suis pas dans un itinéraire personnel. Si quelqu'un est mieux placé que moi, je le soutiendrai», affirme-t-elle également.
AFP