Jessica Watkins, première femme noire à rejoindre la Station spatiale internationale


Jessica Watkins, première femme noire à rejoindre la Station spatiale internationale
@numerama
  • 14 Mai 2022

La capsule «Crew Dragon» de SpaceX s'est arrimé à la Station spatiale internationale le jeudi 28 Avril 2022 pour un séjour de six mois avec, à son bord, la première femme astronaute noire à en fouler le sol.

Jessica Watkins n’est pas très réseaux sociaux. Sur ses profils, quelques dizaines de photos tout au plus, à mille lieues des plus grandes stars du milieu de l’espace suivis par des millions d’internautes. Sa première photo Instagram est celle d’une exploration avec ses collègues de la Nasa, en 2019, accompagnée de cette phrase : «Je suis si honorée d’être membre de la Nasa et impatiente de la suite.» Au moment où elle écrivait ses lignes, Jessica Watkins pouvait-elle imaginer que, trois ans plus tard, elle serait la première femme noire à s’envoler vers la Station spatiale internationale (ISS) ? Elle s’est envolée le mercredi 27 Avril dans la nuit dans le cadre de la mission Crew-4, à bord d’un vaisseau SpaceX qui devrait s’arrimer à la Station spatiale internationale jeudi.

Trente-trois ans plus tôt, l’astronaute voyait le jour dans la petite ville pavillonnaire de Gaithersburg, en banlieue de Washington. Mais c’est à Lafayette, dans le Colorado, qu’elle grandit. Là, au milieu des paysages rocheux des Canyons qui dessinent l’horizon, la petite fille développe une passion pour la géologie et se met à rêver d’espace. Même la tête dans les nuages, Jessica Watkins suit un parcours scolaire sans fautes, qu’elle achève avec un diplôme de la prestigieuse Université Stanford et un doctorat de l’Université de Californie, où sa thèse porte sur les glissements de terrain sur Mars.

En 2012, la jeune femme commence à travailler avec la Nasa sur le projet «Mars Curiosity», une mission d’exploration de la planète Mars. Cinq ans plus tard, sur plus de 18 000 candidatures, elle est repérée par le mastodonte de l’aéronautique et intègre le «groupe d’astronautes 22» de la Nasa, avec 11 autres candidats. Pendant deux ans, elle suit alors un programme de préparation aux missions spatiales. Spéléologie, plongée, stages de survie à l’autre bout du monde… Une intense préparation physique à un futur voyage dans l’espace. Il ne lui manquait plus qu’un galon : le patch Nasa floqué de son nom et de celui de la mission qui la conduirait pour la première fois dans la Station spatiale internationale. C’est désormais chose faite.

Parcours du combattant

 

Source : Libération


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