Chargement
Ce prix lui a été remis pour «son combat contre l'oppression des femmes en Iran et pour la promotion des droits humains et de la liberté pour tous», a justifié le comité. Elle lutte contre le port du voile obligatoire ou la peine de mort, dénonce les abus sexuels en détention, et poursuit inlassablement son combat, y compris derrière les barreaux de la prison d'Evin à Téhéran, où elle a été réincarcérée il y a plus d'un an.
La militante de 51 ans «est la personne la plus déterminée que je connaisse», confie à l'AFP son mari Taghi Rahmani, réfugié depuis 2012 en France avec leurs jumeaux, aujourd'hui âgés de 17 ans.
L'attribution du Prix Nobel de la Paix à la militante iranienne emprisonnée Narges Mohammadi représente «un moment historique et important pour la lutte pour la liberté en Iran», a réagi vendredi sa famille dans un message écrit. «Nous dédions ce prix à l'ensemble des Iraniens et en particulier aux femmes et aux filles iraniennes qui ont inspiré le monde entier par leur courage et leur combat pour la liberté et l'égalité», ajoute la famille.
Comme chaque année, les spéculations ont été bon train mais l'état de la planète, marqué par la poursuite de la guerre en Ukraine, les tensions entre les États-Unis et la Chine ou encore les coups d'État en Afrique, les rendait plus que jamais compliquées.
Autre difficulté pour l’institution: des candidatures, on ne connaît que le nombre - 351 cette année, soit 259 individus et 92 organisations -, pas le nom, gardé sous scellés pendant 50 ans.
Comme chaque année, les spéculations ont été bon train mais l'état de la planète, marqué par la poursuite de la guerre en Ukraine, les tensions entre les États-Unis et la Chine ou encore les coups d'État en Afrique, les rendait plus que jamais compliquées.
Autre difficulté pour l’institution: des candidatures, on ne connaît que le nombre - 351 cette année, soit 259 individus et 92 organisations -, pas le nom, gardé sous scellés pendant 50 ans.