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Pour la première fois de leur histoire, les députés à Ottawa pourraient élire une femme à la présidence de la Chambre des communes le lundi 22 novembre.
Deux députées font campagne pour accéder à cette fonction, soit la libérale Alexandra Mendès et la néo-démocrate Carol Hughes. Elles espèrent remplacer Anthony Rota, qui occupe le poste depuis 2019 et qui tente de se faire réélire. Les conservateurs Joël Godin et Marc Dalton sont également en lice.
« Ce
serait historique d’avoir une première femme élue comme présidente de la Chambre,
estime la libérale Alexandra Mendès, qui occupe déjà le poste de présidente
adjointe. Il est peut-être temps qu’on mette une femme dans le fauteuil,
avec une nouvelle attitude pour [désamorcer] les situations tendues.
Quand
on parle de parité et de la place des femmes en politique, il faut que les bottines suivent les babines
, estime
la néo-démocrate Carol Hughes qui, elle aussi, est présidente adjointe. Avoir une femme au plus haut lieu de la démocratie canadienne
enverrait un message aux entreprises privées que ça prend des femmes dans les
hautes sphères de décision
, estime la députée Hughes.
Les débats au Parlement canadien ont déjà été menés par une femme. La première et la seule à avoir occupé le poste de présidente aux Communes a été la libérale Jeanne Sauvé, de 1980 à 1984, mais elle avait été nommée par le premier ministre de l’époque, Pierre Elliott Trudeau.
Or, depuis 1985, les présidents de la Chambre sont élus par les députés, qui n’ont jamais nommé de femme à la présidence.
Pour la première fois de leur histoire, les députés à Ottawa pourraient élire une femme à la présidence de la Chambre des communes le lundi 22 novembre.
Deux députées font campagne pour accéder à cette fonction, soit la libérale Alexandra Mendès et la néo-démocrate Carol Hughes. Elles espèrent remplacer Anthony Rota, qui occupe le poste depuis 2019 et qui tente de se faire réélire. Les conservateurs Joël Godin et Marc Dalton sont également en lice.
Ce
serait historique d’avoir une première femme élue comme présidente de la Chambre,
estime la libérale Alexandra Mendès, qui occupe déjà le poste de présidente
adjointe. Il est peut-être temps qu’on mette une femme dans le fauteuil,
avec une nouvelle attitude pour [désamorcer] les situations tendues.