EDITO DE Bel Lauretta TENE : BONNE FETE DE TRAVAIL A TOUTES ET A TOUS


EDITO DE Bel Lauretta TENE : BONNE FETE DE TRAVAIL A TOUTES ET A TOUS
@Bel Lauretta TENE
  • 01 Mai 2022

Comme le disait si bien Voltaire, « le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Et Proverbes 12 : 27 dit « …le précieux trésor d’un Homme c’est l’activité ».

Ces deux paroles résonnent très fort.

Très engagée pour l’entrepreneuriat féminin et le leadership au féminin, le 1er Mai, journée internationale du travail me fait penser à ce que les femmes rencontrent dans le monde professionnel et surtout au manque à gagner que cela engendre tant pour les entreprises que pour nos Etats.

D’ailleurs dans l’une de ses sorties, Antonio GUTERES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies a déclaré ceci :

« Les études montrent que si les femmes pouvaient participer de manière égale à l’économie, le PIB mondial pourrait augmenter de 26% soit l’équivalent de 12 000 milliards de dollars d’ici à 2025.

L’autonomisation économique des femmes contribue à des économies plus stables et résilientes et à des sociétés plus pacifiques ».

On se souvient que Christine LAGARDE, actuelle Présidente de la Banque Centrale Européenne, avait déclaré à l’époque, en référence à l’effondrement de Lehman Brothers, que « si la banque avait été Lehman Sisters, son résultat aurait été différent. La firme aurait probablement été mieux gérée, plus prudente dans sa prise de risque et aurait évité des paris massifs sur des produits qu’elle ne maîtrisait pas. ».

Qu’elles soient entrepreneures ou salariées dans les entreprises, les femmes sont confrontées à de nombreuses difficultés notamment :

-          Harcèlement sexuel (Promotion Sexuellement Transmise) ou harcèlement moral,

-          Disparité salariale,

-          Plafond de verre,

-    Faible représentativité des femmes au sein des Gouvernements, dans les Conseils d'Administration, Comités d'Exécution, Comités de Direction,

-          Manque de financement et faible accès des femmes au marché public, …

Tous ces points cités et qui ne sont pas exhaustifs constituent un majeur frein au plein épanouissement de la femme dans le monde professionnel.

D’ailleurs lors d’un Dîner-Débat Des Dirigeantes que nous avons organisé à Douala sur le « Harcèlement et le Stress au travail » https://www.youtube.com/watch?v=KYTArrPDfOQ , nous avons été surpris du nombre de témoignages faits par  les femmes (cadres et salariées) à propos du harcèlement.

Ce qu’il faut savoir, en Juin 2019, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a signé une convention sur le harcèlement en milieu professionnel.

Malheureusement, elles ne sont pas nombreuses, les entreprises qui ont pris des initiatives dans ce sens, qui ont implémenté cette norme dans leurs procédures.

Cependant, quelques entreprises se démarquent. C’est le cas de CHOCOCAM , une entreprise que nous avons visitée .

Cette entreprise a mis en place une ligne verte qui permet de dénoncer les cas de harcèlement et de corruption.

Et, tenez -vous bien, cette ligne verte est gérée par un cabinet indépendant.

Au niveau des Etats, il y a un pays qui se démarque notamment en Afrique. C’est le Gabon qui a mis plusieurs initiatives en faveur de la femme à travers son projet de société « Gabon Egalité ». Ce qui a valu au Président Ali BONGO, le prix « HeforShe » décerné par ONU FEMMES.

Vous découvrirez dans cet article que nous avons publié sur notre site toutes ces initiatives https://www.lesdirigeantes.com/index.php/fr/onu-femmes-decerne-la-distinction-du-heforshe-au-president-du-gabon-ali-bongo-ondimba

Bravo Monsieur le Président Ali BONGO, vous avez compris que pour y arriver il faut la VOLONTE POLITIQUE.

Un autre problème que les femmes subissent est la disparité salariale. Pour le même poste, une femme gagne moins qu’un homme. Il faudra pratiquement 257 ans pour atteindre l’égalité économique selon le rapport publié par le forum économique mondial.

En ce qui concerne le financement, la Banque Africaine de Développement estime le déficit de financement des entreprises dirigées par des femmes à 42 milliards de dollars par an.

En 2018 par exemple, les femmes ne participaient que pour 33% du PIB du continent.

Combler cet écart nécessite une approche concertée et délibérée.

Je salue toutes les initiatives mises en place pour soutenir financièrement les femmes.

C’est dans ce cadre que nous avons organisé le 17 Avril 2021, un Dîner Débat Des Dirigeantes (4D) pendant lequel nous avons réuni près de vingt (20) dirigeantes triées sur le volet afin de réfléchir et leur présenter le projet que nous avons à cœur « le Fonds d’investissement Dirigeantes ».

Revivez en cliquant sur ce lien les temps forts de cette rencontre https://www.youtube.com/watch?v=2OBrbvOH8Xs

 

Très consciente de toutes ces difficultés, Je finirai mes propos par cette déclaration de Antonio GUTERES, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies :

« Les études montrent que si les femmes pouvaient participer de manière égale à l’économie, le PIB mondial pourrait augmenter de 26% soit l’équivalent de 12 000 milliards de dollars d’ici à 2025.

L’autonomisation économique des femmes contribue à des économies plus stables et résilientes et à des sociétés plus pacifiques ».

Lorsqu’on aura compris la profondeur de cette déclaration, on s’engagera pour plus de femmes dans le monde du travail.

Dites-moi à quoi vous fait penser cette déclaration ?

Bonne fête à toutes et à tous !

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Bel Lauretta TENE

Co-fondatrice du magazine DIRIGEANTES www.lesdirigeantes.com

Formatrice et Co-fondatrice de l’Ecole du Leadership

https://www.lesdirigeantes.com/ind.../fr/ecole-du-leadership

Directrice Générale Afrique RSE Congo www.ia-rse.com


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